Pour que l’avenir demeure ouvert…

Un nouveau numéro de la Revue Française d’Éthique Appliquée est disponible : « Vivre et penser un avenir ouvert ».

Les développements récents de la génomique nous promettent de révéler nos prédispositions à développer une pathologie. La modélisation informatique de systèmes complexes nous permet de prévoir l’évolution du climat dans cent ans. Les études démographiques nous incitent à anticiper sur le vieillissement de la population à l’horizon 2050. C’est ce nouveau rapport au temps que nous questionnons dans ce numéro, car il pose, de manière aiguë, la question de notre avenir, de sa désirabilité et de ses conditions de possibilité. Pour dépasser le célèbre « There is no alternative », pour que l’avenir demeure ouvert, encore faut-il déterminer les contours de ce que nous voudrions préserver ou restaurer. C’est en cela qu’il faudrait d’abord questionner l’idée même d’un « avenir ouvert ». Les contributeurs interrogent ici la pertinence de cette notion, sa définition et ses implications pour faire entrer la notion d’avenir ouvert de manière plus large et argumentée dans les débats contemporains.

Au-delà de ce dossier, la revue propose quelques articles sur les pratiques de tri en réanimation et aux urgences à l’épreuve de la crise du coronavirus, dont un de Frédérique Leichter-Flack. F. Leichter-Flack est l’auteur de Qui vivra, qui mourra, un passionnant ouvrage d’éthique sur les pratiques de tri et leurs critères dans les domaines de la santé et de l’urgence. C’est typiquement la question qui survient lors d’épidémies mortelles : qui vacciner en premier ?

Pour commander le numéro ou s’abonner, cliquez ICI

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.